Chimène llora por su difunto padre, muerto en duelo singular frente a su prometido Rodrigo. María Callas, la más grande de las sopranos, canta esta aria llena de sensibilidad. Pueden percibirse sus agudos imposibles, que la hicieron célebre en todos los teatros de ópera del mundo.
El texto refleja muy bien los tormentos y dolores del alma de la bella, escindida entre el dolor que siente por la pérdida de su progenitor y el amor-odio hacia Rodrigo, que es a la vez su enamorado y el matador de su felicidad.
Las figuras retóricas dan más fuerza expresiva al discurso. Hay una muy marcada personificación de los ojos, a los que habla Chimène como si tuvieran vida propia, y también un pleonasmo o redundancia (es decir, una información innecesaria pues llorar es lo característico de los ojos):
"Pleurez, pleurez mes yeux!"
Aria: "Pleurez, pleurez, mes yeux"
Compositor: Massenet Jules
Ópera: El Cid
Papel: Chimène (Soprano)
De cet affreux combat je sors l'âme brisée!
Mais enfin je suis libre et je pourrai du moins
Soupirer sans contrainte et souffrir sans témoins.
Pleurez! pleurez mes yeux! tombez triste rosée
Qu'un rayon de soleil ne doit jamais tarir!
S'il me reste un espoir, c'est de bientôt mourir!
Pleurez mes yeux, pleurez toutes vox larmes! pleurez mes yeux!
Mais qui donc a voulu l'éternité des pleurs?
O chers ensevelis, trouvez-vous tant de charmes à léguer aux vivants d'implacables douleurs?
Hélas! je me souviens, il me disait:
Avec ton doux sourire...
Tu ne saurais jamais conduire
Qu'aux chemins glorieux ou qu'aux sentiers bénis!
Ah! mon père! Hélas!
Pleurez! pleurez mes yeux!
Tombez triste rosée
Qu'un rayon de soleil ne doit jamais tarir!
Pleurez mes yeux!
Ah! pleurez toutes vos larmes! pleurez mes yeux!
Ah! pleurez!
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