Hoy vamos a hablar de la capital de Francia: París, la bella, una de las ciudades más hermosas del mundo.
Hemos tomado unos datos del libro de Pacôme Thiellement Paris des profondeurs (París, Seuil, 2022). Y también de Internet, por ejemplo en la Wikipedia puede verse la entrada "Chansons sur Paris", donde pueden hallarse canciones que ensalzan la ciudad o que la explican en una difícil relación amor-odio, como en el caso de François Cavanna y Marcel Amont, en su canción "Paris rombière":
Paris PrévertParis en savatesParis des bistrotsParis de mégotsAu coin des lèvresDes parigotsParis des quatre saisonsDes treize à la douzaineParis mon villageMa campagne à moiParis tu es mortTu pues la charogneEt tu ne le sais pas.
"Qui regarde au fond de Paris a le vertige", decía Víctor Hugo. El creador de Quasimodo dijo también, en un texto titulado simplemente París:
"Rome a plus de majesté, Trèves a plus d'ancienneté, Venise a plus de beauté, Naples a plus de grâce, Londres a plus de richesse. Qu'a donc París? La révolution. Paris es la ville-pivot sur laquelle, à un jour donné, l'histoire a tourné".
La relación de los artistas y escritores con la ciudad ha basculado entre el amor y el odio. El primer autor de una guía de París fue Gilles Corrozet, en el siglo XVI, La Fleur des antiquités de la noble et triomphante ville et cité de Paris. Este escritor ya nos cuenta que una estatua de la diosa Isis se encontraba en el emplazamiento actual del Centauro de César de la plaza Michel-Debré. Sobre la relación entre París e Isis ya había escrito en el siglo X Abbon de Saint-Germain-des-Près:
"Ô Lutèce, ce nom nouveau que le monde te donne, c'est Paris, c'est-à-dire "pareille à Isis", avec raison car elle t'est semblable".
Una canción muy conocida sobre París es "Quasimodo Tango", de Ghédalia Tazartès:
Autour des tours y a mes amours qui planentAutour de Notre-DameAutour des tours j'ai plus d'un jour en panneAutour de Notre-Dame, je cherche en vain où est passé Soeur AnneAutour de Notre-Dame, encore une fois un petit regret déclamePas de nanas pas de nanas pas de nanas Paname (bis)Pas de nanas Paname...Mais si le temps, qui tourne à faire grincer les dentsSi le temps voulait bien me lâcher la grappeJe m'endormirai sur mes toursSans l'espoir d'un réveil d'amourMourir, dormir, les mots m'échappentAutour de Notre-DameAutour des tours y a mes amours qui planentAutour de Notre-DameAutour des tours j'ai plus d'un jour en panneMais si le temps, qui tourne à faire grincer les dentsSi le temps voulait bien me lâcher la grappeJe m'endormirai sur mes toursSans l'espoir d'un réveil d'amourMourir, dormir, les mots m'échappentDu haut de Notre-DameJ'ai fait le saut qui t'a rejoint, mon âmeAutour de Notre-DameIl y a Paris et c'est ma ville, mon drame
Según André Breton, los escritores que han creado el París literario son Víctor Hugo, Gerard de Nerval, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Lautréamont, Stephane Mallarmé y Alfred Jarry (creador de la Patafísica).
No todo lo que hay en París es juzgado siempre como acertado. Por ejemplo, sobre el museo del Louvre dice Thiellement:
"Le Louvre moderne est une abomination. C'est l'insulte suprême à tout ce qui est beau, vrai et bon. Insulte à l'Égypte, cette pyramide mitterandienne ridicule. Insulte à l'art sacré du passé, ce dispositif muséal accumulatif, démonstratif, pompeux et morveux, qui nous prend systématiquement pour des gosses, nous mouche e nez et nous torche les fesses. Enfin, insulte au Louvre lui-même. Parce que c'était une chose déjà difficile que de voir toutes ces splendeurs réunies dans une espèce de zoo culturel pour bourgeois (merci Napoléon !). Mais le plus glauque, c'est quand même de sortir de ce musée par les galeries marchandes qui y ont été accolées. Le Louvre ressemble désormais à un aéroport. Et d'ailleurs presque tous les espaces culturels parisiens ressemblent à des aéroports. Avec des boutiques de luxe pour touristes, des cafétérias dégueulasses pour jeunes e, pour finir, un fast-food pour pauvres. Les boutiques de luxe ne sont pas là pour financer le Louvre. C'est le Louvre qui est là pour promouvoir les boutiques de luxe." ("Bienvenue en Louverie", p. 149)
Y cita en su apoyo textos de Balzac:
"Ce n'est pas seulement par plaisanterie que Paris a été nommé un enfer. Tenez ce mot pour vrai" (La Fille aux yeux d'or, citado en la p. 167).
O de Arthur Rimbaud, quien llamó a París "Parmerde" en una carta de 1873 dirigida a su amigo Delahaye.
Pero mejor terminemos esta entrada con el poema de Baudelaire, donde declara su amor por París:
Ébauche pour la 2ème édition des Fleurs du Mal
Tranquille comme un sage et doux comme un maudit,
…j’ai dit :
Je t’aime, ô ma très belle, ô ma charmante…
Que de fois…
Tes débauches sans soif et tes amours sans âme,
Ton goût de l’infini
Qui partout, dans le mal lui-même, se proclame,
Tes bombes, tes poignards, tes victoires, tes fêtes,
Tes faubourgs mélancoliques,
Tes hôtels garnis,
Tes jardins pleins de soupirs et d’intrigues,
Tes temples vomissant la prière en musique,
Tes désespoirs d’enfant, tes jeux de vieille folle,
Tes découragements ;
Et tes feux d’artifice, éruptions de joie,
Qui font rire le Ciel, muet et ténébreux.
Ton vice vénérable étalé dans la soie,
Et ta vertu risible, au regard malheureux,
Douce, s’extasiant au luxe qu’il déploie…
Tes principes sauvés et tes lois conspuées,
Tes monuments hautains où s’accrochent les brumes.
Tes dômes de métal qu’enflamme le soleil,
Tes reines de théâtre aux voix enchanteresses,
Tes tocsins, tes canons, orchestre assourdissant,
Tes magiques pavés dressés en forteresses,
Tes petits orateurs, aux enflures baroques,
Prêchant l’amour, et puis tes égouts pleins de sang,
S’engouffrant dans l’Enfer comme des Orénoques,
Tes anges, tes bouffons neufs aux vieilles défroques.
Anges revêtus d’or, de pourpre et d’hyacinthe,
Ô vous, soyez témoins que j’ai fait mon devoir
Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte.
Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence,
Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or.
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